Nous vous informons de nos prises de paroles lors du Conseil du 1 er juillet.
Délibération 1– Parc Ste-Catherine: approbation du compte-rendu annuel d’activités à la collectivité locale (CRACL) par ASSEMBLIA.
Brigitte Damert :
« J’ai une remarque qui concerne les pages 19 et 20 du rapport, paragraphe 3.2, sur le fonds de concours de Moulins Communauté pour participer à la réalisation du bassin de rétention dont les études avaient montré la nécessité de réaliser ce bassin de 7 200 m3 en amont du réseau d’assainissement créé par Moulins Communauté. Même sans constructions, ce bassin était prévu dans le réseau d’assainissement de Moulins Communauté. Donc, pour nous, ce fonds de concours doit absolument être abondé. Il n’est pas possible que la ville d’Yzeure compense par une participation financière si Moulins Communauté n’apportait pas son fonds de concours. Il n’est pas acceptable qu’Yzeure paie ce dédit de Moulins Communauté. Donc, nous allons approuver ce rapport mais nous serons vigilants sur ce point. »
Réponse de Jean-Michel BOURGEOT : « Nous aussi, nous allons être vigilants. Nos services et nous–mêmes sommes en contact avec Moulins Communauté concernant ce bassin. La subvention promise devrait arriver sans problème. On peut être rassurés sur le sujet. »
Guy CHAMBEFORT a été surpris que la voirie d’accès soit faite en aménagement définitif alors que les travaux sont en cours. L’enrobé risque d’être dégradé assez rapidement par les engins.
Jean-Michel BOURGEOT a répondu » le revêtement n’est pas définitif. Il sera définitif quand les maisons seront faites ».
Délibération 2 – Rue Albert Camus – Désaffectation d’une parcelle d’espace vert et projet de cession.
Concernant la désaffection et le projet de cession d’une parcelle d’espace vert, Guy CHAMBEFORT a fait remarquer que « cette parcelle appartient au domaine public. Toutes les raisons que vous avez indiquées justifient pleinement le maintien de cette parcelle dans le domaine public. On peut même ajouter deux choses. L’utilisation de cette parcelle pour certaines manifestations de plein air à Yzeurespace, pique-niques des enfants pour Graines de Mai, lorsqu’il y a des opérations extérieures. Et la présence de la crèche à proximité. Je fais quand même remarquer que si ce terrain est vendu, il n’y aura pas un mètre carré d’espace vert à proximité de la crèche si on veut que les enfants puissent aller dans cet espace. La dernière phrase est quand même savoureuse pour des élus qui se veulent les défenseurs de l’environnement. Vous expliquez que considérant que cet espace vert représente une nécessité d’entretien pour la ville, il pourrait en effet être désaffecté puis vendu sans porter préjudice à la qualité de vie que l’on constate dans le quartier. Ça veut dire qu’on considère qu’il vaudrait mieux ne pas avoir d’espaces verts car on n’aurait pas à les entretenir. En plus, on poursuit la vente à la découpe sans réflexion des terrains communaux. Je rappelle que pour quitter le domaine public et ça peut-être qu’il faut que vous le regardiez de plus près, le bien ne doit plus être affecté à un usage public. Or, celui-là, il est encore affecté à un usage public. La désaffectation, vous regarderez les textes, ne se décide pas. C’est un état de fait. Un bien qui remplit toujours sa mission de service public ne peut pas être désaffecté. Ce qui veut dire que votre délibération ne correspond pas à la réalité puisque ce bien est toujours utilisé pour les services publics. Donc il n’a pas le droit d’être désaffecté. Quant au fond, je rappelle, certains ne s’en souviennent peut-être pas, qu’il y avait cette volonté d’avoir des coupures vertes et d’avoir des ouvertures sur le site d’Yzeurespace depuis Yzatis. Sur une installation, qui, je le rappelle, a déjà son parallèle à Moulins, puisqu’il y a déjà un studio d’enregistrement. Et, comme cela, d’un seul coup, on décide de vendre une parcelle à un privé, qui n’a pas le droit d’être désaffectée puisqu’elle est toujours utilisée par un service public. Donc, voilà la situation. La désaffectation n’est pas possible. »
Réponse de Sébastien CLAIRE : « Nous avons ici une chance de permettre à une entreprise yzeurienne, reconnue à l’international dans son domaine, de franchir un cap dans son développement et d’apporter une solution pertinente, sur le territoire de notre commune à ce nouveau projet à l’investissement très conséquent. Le lieu que souhaite créer cette entreprise, à deux pas d’Yzeurespace permettra d’accueillir des artistes reconnus dans un écrin parfaitement étudié pour qu’ils n’aient à penser qu’à leur art. Le complexe sera bien évidemment complètement insonorisé et proposera aux artistes des prestations haut de gamme (chambres et espace détente spacieux, chambre d’enregistrement de haute qualité, cuisine à demeure et avec des produits locaux, etc…). Le choix du terrain n’est pas anodin puisqu’il permettra des partenariats avec Yzeurespace, des contacts sont déjà amorcés et la proximité du site des Ozières sera favorable à un dépaysement et une détente totale pour les artistes.
Cela renforcera par la même occasion la ville d’Yzeure comme une terre de culture, et peut nous permettre d’accroitre notre visibilité et notre attractivité pour les professionnels de la culture au niveau national ».
Délibération 3 – Rue Albert Camus – Parcelle BL 707p – Classement dans le Domaine public d’un surplus résultant d’un découpage (cheminement piéton et parking).
Guy CHAMBEFORT « voulait demander s’il n’y avait pas sur le secteur des projets de vente d’autres terrains. J’ai vu des bornages qui ont été mis sur des terrains. A mon avis, on ne borne pas par plaisir. Est–ce qu’il y a d’autres terrains qui vont être vendus sur le parking d’Yzeurespace ? »
Jean-Michel BOURGEOT a répondu : » Brigitte DAMERT a posé la question en commission et je lui ai répondu. Je ne répondrai donc pas car elle a les informations. Le compte-rendu de la commission est en ligne sur le serveur des élus. Nous ne sommes pas en commission. Idem pour la question de Marie LACQUIT. La réponse a été donnée en commission. » Encore le même refrain sur le soi-disant non partage des infos dans notre groupe… surtout volonté délibérée de ne pas aborder des sujets qui pourraient gêner!
Délibération 5 – Modification du règlement intérieur du Conseil municipal.
Guy CHAMBEFORT : « J’ai demandé en commission que premièrement, conformément aux textes en vigueur, nous ayons la possibilité de nous exprimer dans Y Actus qui est un document de publication municipale et deuxièmement, comme la loi le prévoit, que nous ayons sur le site de la ville un espace d’expression pour tous les groupes politiques. Cela fait partie des droits de l’opposition définis par les textes. Cela n’a pas été possible cette fois. J’espère qu’on le mettra dans une prochaine modification du règlement intérieur. »
Pascal PERRIN : On a eu un temps de travail sur le débat. On ne peut pas écrire dans le règlement intérieur que ça se passera à tel moment. Mais nous étions tous d’accord sur une chronologie logique : débat sur la politique générale puis ROB puis budget. C’est cohérent mais on ne peut pas l’imposer.
Délibération 7 – Modification du tableau des effectifs du personnel communal.
Guy CHAMBEFORT : « Une question relative au personnel parce que j’ai assisté au débat retransmis en direct de la communauté d’agglomération et j’ai constaté avec intérêt que la communauté d’agglomération prévoyait pour ses agents un système, aussi bien du régime indemnitaire que de l’alignement des horaires sur la loi, beaucoup plus favorable que celui qui a été mis en place à Yzeure.
Je trouve un peu surprenant qu’on vote un texte d’un côté et qu’on ne le vote pas de l’autre. En particulier, ce que l’on avait dit depuis longtemps sur le RIFSEEP est écrit clairement dans la délibération. C’est que tout agent qui est pénalisé par la mise en place du RIFSEEP ne sera pas pénalisé par la communauté. Je comprends que dans un contexte politique un peu délicat un certain nombre de gens préfèrent voter à droite plutôt qu’à gauche car les régimes, notamment pour les agents, sont plus favorables. »
Pascal PERRIN : Nous ne répondrons pas à de telles accusations.
Guy CHAMBEFORT : » C’est la réalité. »
Pascal PERRIN : Nous ne sommes pas à la communauté d’agglo. Nous ne sommes pas sur une délibération sur le RIFSEEP. L’intervention est hors sujet.
Délibération 9 – Rémunération des assistant(e)s maternel(le)s de la crèche familiale – Modification du contrat de travail – Délibération modificative.
Mme Marie–Luce GARAPON, Adjointe,propose une deuxième modification du contrat des assistant(e)s maternel(le)s :
Cette modification a été soumise à l’avis du Comité Technique dans sa séance du 11 juin 2021.
Michel CLAIRE : « Je reconnais que la situation est complexe pour les assistantes maternelles. L’amélioration de la rémunération c’est une bonne chose. Par contre, les conditions d’accueil étaient aussi souhaitables mais elles ne doivent pas se faire au détriment du service rendu. On s’aperçoit que comment on va justifier aux parents qui ont des horaires décalés, les soignants, les postiers, les services pénitentiaires ou les commerçants, que les enfants ne soient plus accueillis qu’à partir de 7 h 00 et pas au delà de 19 h 00. On réduit de 3 h 30 l’amplitude. En plus, le samedi, ils ne seront plus accueillis non plus. Tout ça, ce n’est pas parce que les besoins sont moins nombreux, mais il y a des gens qui ont des horaires irréguliers, qu’il faut abandonner ce service. Il y a moyen d’équilibrer le travail entre les différentes assistantes maternelles et on aurait pu faire autrement. Au passage, par rapport au service public, je note aussi qu’on rouvrait les services de la commune sauf le samedi également. Donc on ne veut plus entendre parler du travail le samedi ici et ça m’embête un petit peu. Toutes ces raisons font qu’il y a une atténuation du service public et qu’on votera contre cette délibération. »
Pascal PERRIN : Je m’inscris en faux lorsque vous affirmez que nous avons décidé de fermer le samedi le service public de la mairie. C’était fermé le temps du covid. La dernière note qui sera diffusée précisera que la mairie rouvrira le samedi matin à partir de septembre.
Michel CLAIRE : » D’accord. C’est une bonne chose. »
Pascal PERRIN : De septembre à décembre, nous allons examiner le nombre de personnes qui viennent et de quels services les gens ont besoin. Les gens sont beaucoup demandeurs de rendez–vous et nous réfléchissions à élargir les horaires uniquement pour des rendez–vous. Les parents demandent de plus en plus à avoir des assistantes maternelles sur des durées les plus courtes possibles et il faut que l’on puisse donner un travail cohérent à nos personnels. Lorsqu’on prenait à 6h00 du matin et qu’on finissait à 21h30 avec seulement 1 enfant sur certaines périodes… L’hôpital a mis en place une structure d’accueil dédiée à ses personnels aux horaires atypiques.
Délibération 19 – Approbation de l’avenant N°2 à la convention de partenariat entre la ville d’Yzeure et le collège Fraçois Villon concernant la mise à disposition d’un appartement de fonction.
M. Sébastien CLAIRE, Adjoint, expose :
Dans le cadre de sa politique culturelle, la Ville d’Yzeure a mis en place une convention avec le Collège François Villon à Yzeure.
Cette convention, reconductible tacitement prévoit les termes d’un partenariat autour d’un programme d’action culturelle, notamment à destination des classes à horaire aménagé Théâtre et Musique.
Le collège François Villon propose d’étendre ce partenariat par la mise à disposition d’un appartement de fonction pour les compagnies en résidence à Yzeurespace.
Guy CHAMBEFORT : « Nous ne sommes pas favorables à cette délibération. A partir du moment où on était propriétaire d’un appartement, j’ai eu l’occasion de m’expliquer en commission l’autre jour, je ne suis pas sûr, même sur le plan financier, que ce soit une bonne affaire que de passer d’une situation de propriétaire à une situation de locataire. D’un autre côté, la location au collège François Villon est très aléatoire car si quelqu’un vient occuper ce logement de fonction, ça n’existera plus. Je rappelle que dans le passé ce logement de secours nous a servi pour accueillir des gens en difficulté. Si vous avez d’autres solutions, c’est très bien. Je ne suis pas certain que ce soit possible de loger des gens au collège dans ces conditions. Peut–être que le collège acceptera. Mais tout ça, ça remonte au projet que vous avez qui, à mon avis, est un projet, sur le plan financier on aura l’occasion d’en reparler, qui n’était pas une bonne opération, qui est celui de transformer la crèche en 4 logements. Il y avait d’autres possibilités. Je ne suis pas sûr que tous les problèmes aient été résolus, notamment sur ce bâtiment qui va être désaffecté. On aura l’occasion de faire une analyse financière précise du coût de l’opération. »
Sébastien CLAIRE : « Je suis surpris. Après un vote contre l’installation d’une entreprise culturelle à Yzeure, vous votez contre le logement pour des résidences d’artistes au collège François Villon. Décidément, vous avez peut–être un problème avec la culture, Monsieur CHAMBEFORT. Ce que je constate, c’est que le logement, après avoir été visité, les artistes gagneront en qualité. D’un point de vue financier, on gagne en qualité d’accueil des artistes, c’est un choix politique, on est prêt à payer un petit peu plus cher. Les accueillir dans un collège, il y a énormément de communes qui font ça ».
Guy CHAMBEFORT : « Je suis mis en cause personnellement. Avant que M. CLAIRE arrive dans la culture, on avait créé ce logement pour accueillir les artistes. Dont acte. Si maintenant il y a un logement de bien meilleure qualité mais avec moins de souplesse d’utilisation, c’est votre choix. On a le droit de ne pas être d’accord. Ce n’est pas pour ça qu’on est contre la culture. Alors, arrête de faire ce type de remarque sur la culture. »
Pascal PERRIN : » Monsieur CHAMBEFORT, je vous prie de rester respectueux. Vous n’avez pas à dire « arrête de ». Je ne vous autorise pas à parler comme ça aux adjoints. Nous sommes dans une mise à disposition que l’on va conventionner avec le collège et je les remercie. Eux, cela les intéresse d’avoir une troupe qui va pouvoir intervenir pour les élèves au collège. Il est aussi disponible qu’un autre quand les troupes ne sont pas là. Il est normal qu’on finance un peu. C’est une convention de partenariat. Les collégiens sont intéressés par l’activité théâtrale. Tout à l’heure, on ne s’est pas posé la question du coût de la location des gymnases. Je suis certain que les gymnases nous coûtent plus cher que ce qu’on les loue. Les tarifs sont négociés avec les partenaires ».
Délibération 21 – Approbation de la convention tripartite de partenariat entre Moulins- Yzeure-Foot 036Auvergne et les villes de Moulins et d’Yzeure pour la saison sportive 2021–2022.
Michel CLAIRE : « On remarque que dans cette convention, les données n’ont pas changé. Pourtant, il était dit dans le § 5 « si des partenariats privés se développent de façon notable, l’association s’engage à demander des subventions communales moins importantes ». Si les informations données par la presse sont justes, les partenariats ont fortement augmenté. Ma question est : Avez–vous les bilans financiers du MYF ? Si oui, avez–vous constaté une augmentation de ces partenariats ? »
Pascal PERRIN : « Le MYF nous communique régulièrement des informations financières à chaque fois qu’un point est fait en conseil d’administration. Le MYF va respecter sa parole. Pour la saison 2021–2022, les clubs ont tous subi le covid qui parfois a apporté des économies de dépenses ce qui a permis à certains clubs de se refaire une santé. Le club nous a proposé et cela a été acté par le conseil d’administration que pour la saison 2022–2023 ils demanderont 7 000 € de moins à chacune des villes puis 7 000 € supplémentaires (donc 14 000 € de moins) pour la saison 2023–2024 et 6 000 € supplémentaires pour la saison 2024–2025. Ainsi, dans 3 ans, nous arriverons à une baisse de 20 000 € de chacune des villes. La seule incertitude concerne l’engagement réel des entreprises. Il y a donc un respect de la parole qui avait été donnée.
Guy CHAMBEFORT : Je veux apporter quelques précisions. Je suis moins optimiste que toi sur cette affaire. Je voudrais poser des questions très courtes. Est–ce que vous avez demandé les mêmes types de renseignements, notamment en ce qui concerne la masse salariale, les charges sociales au MYF et au Foot féminin ? Est–ce que l’adjoint aux sports, car je pense que c’est lui qui suit, est au courant, effectivement, de la masse salariale, des salaires qui sont donnés au MYF ? Je ne demande pas le salaire avec le nom des gens. Je demande juste la fourchette des salaires. Quand on regarde, contrairement à ce qui a été dit, les nombres de spectateurs… «
Pascal PERRIN l’interrompt : « On ne va pas faire une assemblée générale du club. »
Guy CHAMBEFORT : « Je dirai ce que j’ai envie de dire. Arrête un peu. 200 spectateurs par rencontre sportive. Sur cette affaire, compte tenu que nous n’avons pas une façon globale, un parallélisme comme nous avons eu l’occasion de l’expliquer, que nous avons un certain nombre d’incertitudes sur les contrats effectués par les clubs, quand on lit qu’il n’y a pas de contrats fédéraux, ça veut dire qu’il n’y a pas de contrats de travail, s’il n’y a pas de contrats de travail, est–ce qu’il y a des charges sociales qui sont payées, ce que je vais faire, à partir du 14 juillet, nous saisirons la Chambre des Comptes pour l’analyse de l’ensemble du fonctionnement d’un certain nombre de clubs de football, d’ailleurs pas forcément qu’à Yzeure. «
Pascal PERRIN : » Je rappelle que l’on pose les mêmes questions quelles que soient les associations. Il y en a une, on n’est pas obligé de lui demander car elle les fournit régulièrement. Il y en a une autre à qui j’ai été obligé de réclamer en assemblée générale. J’ai reçu des chiffres le mardi soir à 23 h 00 qui a suivi où j’ai reçu un bilan au 30 mai sur 10 lignes. J’ai donc écrit au président et nous allons avoir un
rendez–vous pour aller un peu plus loin. Il y a aussi un budget prévisionnel basé sur données plus récentes, cohérentes.
Nous tâchons de faire de l’équité. Il est normal que lorsqu’on n’a aucune information, le Maire écrive au club et c’est cela qui a scandalisé le président et certains qui le soutiennent. Nous avons pu verser la deuxième partie de la subvention parce que, deux jours après l’assemblée générale on m’a donné des éléments chiffrés sur le déroulement de la saison. Il s’agit de subventions réglementées car supérieures à 23 000 €. Il est légitime d’avoir des comptes ».
Délibération 29 – Révision de tarifs municipaux applicables au 1er septembre 2021.
Concernant la restauration :
Michel CLAIRE : « Pour les chèques–vacances, je peux dire qu’il y a beaucoup d’associations qui les prennent.
Est–ce qu’on aurait pas pu profiter de l’occasion pour faire les repas pour les enfants à 1 €, repas de base, comme l’ont fait beaucoup de municipalité en cette période difficile avec le covid et où beaucoup de familles ont été en difficulté ? Est–ce qu’on aurait pas pu baisser le tarif à 1 € pour le repas de base ? »
Pascal PERRIN : « L’Etat compense dans certaines zones géographiques rurales les communes qui appliquent le tarif de 1 €.
En tant que ville moyenne, nous échappons à ce dispositif de compensation. Le tarif minimum est à 1,40 €. Ceux qui font de la démagogie diront que nous sommes 40 % au–dessus. A ce tarif, on ne couvre même pas le coût de la matière première. On nous dit souvent dans cette salle que la restauration coûte cher. Si on applique le repas à 1 €, cela nous coûtera encore plus cher.
Certains nous demandent à ce que seuls les repas pris soient facturés. C’est une fausse économie. Car si on s’inscrit au dernier moment, on va produire plus de repas qu’il n’en faut et donc créer du
gaspillage. On a fait une étude assez pointue il y a quelques années sur le sujet. »
Guy CHAMBEFORT : « Juste une petite remarque. Je vais un peu parler du document qui a été diffusé pour les élections régionales, en particulier sur lequel un certain nombre d’entre vous figuraient. Parmi les propositions qui étaient clairement mises, c’était effectivement dans les écoles, dans les collèges, dans les lycées, des repas à 1 €. Le problème, il est celui–là. Quand on écrit cela, il ne faut pas s’étonner que les gens considèrent que ce n’est pas crédible. Vous avez écrit et il y avait Jean–Michel BOURGEOT sur la liste. C’était les repas à 1 €. »
Pascal PERRIN : » Monsieur CHAMBEFORT, je suis surpris qu’un ex–député ne sache pas que le Conseil Régional c’est sur des compétences du Conseil Régional et qu’il ne peut pas se prononcer sur le repas à 1 € dans les cantines scolaires d’une municipalité. «
Guy CHAMBEFORT : « Si! Il peut donner une aide. Je comprends ce que tu avais dit. Je dis qu’il ne faut pas l’écrire. »
Pascal PERRIN : « Tu fais une attaque politique sur la campagne régionale. Les candidats avaient le droit de faire. Si une équipe aux régionales dit qu’elle va mettre de l’argent pour subventionner, comme le transport scolaire, elle s’en donne les moyens. Mais ce n’est pas ici que l’on va faire un repas à 1 €. On ne mélange pas tout et on revient à notre délibération sur les tarifs. »
Délibération 31 – Proposition de délibération déposée par le Groupe Redonnons des couleurs à Yzeure.
M. Michel CLAIRE: « Notre proposition faite pendant la séance du conseil de ce soir devra être examinée lors du prochain conseil municipal d’Yzeure, conformément à la loi sur le droit de proposition des conseillers municipaux.
Considérant que le site des Ozières a perdu de son attractivité durant les mois d’été, notamment pour les familles et les jeunes de notre commune,
Considérant que ce que la majorité municipale a baptisé « La métamorphose des Ozières » a été un échec malgré l’activité accrobranche dont le coût élevé, dû à la formule de gestion adoptée par la municipalité, constitue un frein pour de nombreuses familles,
Le groupe « Redonnons des couleurs à Yzeure » propose :
1. Le rétablissement de la baignade.
2. La remise en route des animations nautiques.
3. L’inscription dans le plan départemental le plus vite possible et la demande de financement à Moulins Communauté dans les mêmes conditions que celles appliquées pour les berges de l’Allier.
4. Une réflexion sur les possibilités de restauration, menée avec les gérants de l’activité accrobranche pour une offre plus large. »
Guy CHAMBEFORT : « Je veux apporter une précision. »
Pascal PERRIN : » Les règles sont claires. La proposition de délibération est faite par un groupe. Le groupe la lit et on la soumet au vote. On ne va pas faire une explication d’une explication d’une explication. La délibération est écrite. Vous l’avez lue. Très bien. On respecte les règles. Ce n’est pas le groupe qui présente la délibération qui va mener le débat. Je demande aux autres groupes s’ils souhaitent s’exprimer. S’il n’y a pas de demande d’expression, on va voter cette délibération. »
Nous n’avons pas eu la possibilité de préciser notre délibération!!! Ce qui se fait ailleurs ne se fait pas à Yzeure…
Après en avoir délibéré par 26 voix CONTRE (Groupe majoritaire), 4 voix POUR (Groupe Redonnons des Couleurs à Yzeure) et 3 ABSTENTIONS (Groupe Unis pour Yzeure), le Conseil Municipal décide de ne pas adopter les propositions susmentionnées.
INTERVENTION DE FIN DE CONSEIL DU GROUPE REDONNONS DES COULEURS À YZEURE
Guy CHAMBEFORT :
« Mes chers collègues,
Avant de clore ce conseil, après la période électorale, il est indispensable de faire le point sur les résultats. Il sera utile pour notre ville, avant la reprise des activités suite à la crise sanitaire.
Faisons d’abord un premier bilan.
Vous aviez écrit avant les élections en légende d’une photo dans le style selfie, que vous aimez bien, prise devant le Conseil Départemental que vous rêviez de reconquérir
« C’est une gauche rassemblée qui se lance dans la bataille des élections départementales » vocabulaire guerrier.
Vous étiez partis pour Austerlitz mais vous vous êtes échoués à Waterloo avant de finir bientôt à Sainte Hélène.
C’est Le Monde qui écrit Mardi 29 Mai :
« La stratégie du Centre Droit, consistant à présenter des candidats sous la bannière de l’Union Républicaine pour le Bourbonnais en marge des formations politiques de Droite s’est encore révélée payante.
En face la gauche départementale victime tant du déclin du Parti Communiste Français que de l’incapacité du Parti Socialiste à se trouver un programme et des leaders, affiche un recul historique pendant que la République en Marche qui détient deux des trois sièges de député dans l’Allier a été complètement absente du débat.»
A Yzeure, où la participation était importante dans le passé, la fidélité des électeurs s’écroule. Votre liste composée de bric et de broc ne réunit plus que 1 875 voix alors que la Gauche récoltait autour de 4 000 voix dans le passé.
Historique, pour la première fois depuis plus de 30 ans, à Yzeure la Gauche malgré un rassemblement d’opportunité est battue dans un bureau de vote. C’est symbolique.
Vous aviez obtenu 2 110 voix aux Municipales malgré la présence d’une autre liste de gauche.
Vos candidats ne récoltent que 1 875 voix sur 13 600 habitants soit moins de 14 %.
Les yzeuriens ont compris :
– Qu’au travers de la Com. d’Agglo, votre subordination au Président qui monopolise les crédits au profit de Moulins provoque une certaine risée. La dernière séance de mardi n’a
malheureusement que confirmé cette situation.
– Qu’au travers de la politique économique sur laquelle vous ne dites rien. Le départ de Bosch, caché comme d’autres choses avant les élections est regrettable et dommageable pour l’image du Parc. Il reste un bâtiment de stockage sur le Parc classé Séveso qui a plutôt tendance à faire fuir les autres entreprises. Il restera les dettes du Parc…
– Qu’au travers des absences et silences à la Com. d’Agglo et du Conseil Départemental personne ne s’oppose à la création d’Evoléa. Notre instance a permis qu’on parle enfin d’Arcade.
Nous avons lu à ce sujet la déclaration intégrale de Pierre–André PERISSOL sur ses liens avec Arcade.
Pierre–André PERISSOL peut écrire dans la Montagne, prenant la place d’un journaliste, avançant lui–même qu’il allait prendre de nouvelles fonctions à Arcade.
Aucune critique journalistique, aucune réflexion, aucune réponse. Et pourtant cela concerne Yzeure au titre des logements sociaux.
– Qu’au travers des décisions sur le personnel de la Com. d’Agglo beaucoup plus favorable qu’à Yzeure notamment sur le RIFSEEP.
Les yzeuriens ont donc compris : ces faits sont inquiétants, et que nous prépare–t–on ?
Les généraux, si on en croit Le Monde, ou plutôt les caporaux–chefs, ont conduit la gauche au travers de « combinaziones » politiques qui ont fait plouf.
Aujourd’hui on ne semble pas avoir encore compris et on recommence. Ce manque de clarté est désespérant. Nous en parlerons dans d’autres lieux.
Après une telle défaite, on devrait remplacer les chefs. Sinon, le peuple de gauche et même le peuple en général continuera à vous filer entre les doigts »
Questions diverses. Déplacement du magasin ALDI.
Michel CLAIRE : « Nous sollicitions des informations sur le déplacement du magasin ALDI. Nous n’avons eu que des informations parcellaires par la presse.«
Pascal PERRIN : « C’est une question orale relativement simple. Comme le veut le règlement, je peux donner quelques informations.
Il va y avoir une réunion que je vais provoquer pour les gens qui souhaiteront avoir plus d’informations, dans cette salle, dans les deux semaines qui viennent.
J’ai volontairement renoncé à le faire avant les élections. J’ai rencontré un certain nombre de personnes du quartier. Il s’est dit beaucoup de choses y compris qu’un garage allait s’installer avec un risque de pollution pour le secteur. Je laisse la paternité de ces paroles à ceux qui les ont dites. Dans la presse, il y a eu un article du groupe Aldi qui précise qu’il vendrait avec des règles.
J’ai eu l’information que le magasin Aldi allait fermer dans les heures qui ont suivi le dépôt du nouveau permis de construire, aux services techniques. L’implantation, route de Lyon, n’est absolument pas à la place de l’ancien magasin LIDL.
C’est un bâtiment qui fait 999 m2, donc moins de 1 000 m2. Il n’y a pas de consultation obligatoire de la CDAC. C’est au président de la communauté d’agglomération de la consulter s’il le souhaite. Il ne l’a pas souhaité.
Nos services et ceux de la communauté d’agglomération vont étudier le projet en terme d’urbanisme, on n’a pas le droit de s’y opposer. Y-aura-t-il des recours contre le permis de construire ? Peut-être.
En parallèle, la vraie problématique, et je l’entends, c’est bien la fermeture. Le groupe Aldi n’est pas dans une logique de magasin de quartier mais de zone de chalandise autour de chacun de ses magasins.
La question est de savoir ce que l’on essaie de faire ensemble. Ceux qui pensent qu’un maire peut interdire la fermeture d’un magasin m’expliqueront comment on fait…
Par contre, la non-présence dans le quartier d’une épicerie est un vrai problème sur lequel on doit rechercher à inciter un investisseur à venir.
Les communes ne peuvent pas racheter un magasin tant qu’il ne s’agit pas du dernier commerce existant. Cette règle est faite pour les petites communes. »